La direction des services de renseignement des autorités de Tripoli attise les convoitises et les batailles d'influence au sein de l'exécutif. Mais la Turquie pourrait imposer une réforme dans ce domaine.
Depuis plusieurs années, la diplomatie tchadienne s'efforce de positionner ses ressortissants aux postes clés des organisations internationales, mais elle pourrait perdre deux de ses positions les plus stratégiques en 2021.
Visant le secteur pétrolier africain, l'équipementier télécoms chinois Huawei est aujourd'hui bien introduit en Algérie et au Nigeria. Il met désormais le cap sur l'Angola.
Le conglomérat de défense public nigérian (Dicon) étend son complexe industriel de Kaduna pour y produire des fusils d'assaut, des munitions et des uniformes. Une manière pour Abuja de favoriser la production locale au détriment de coûteuses importations.
Deux vétérans de la fintech nigérianes mettent leur carnet d'adresses au service des start-ups d'aménagement urbain.
Avec son associé Benoît Eeckhout, Thierry Jungers développe un projet de centrale hydroélectrique de 147 MW dans le sud-est de la RDC.
En froid avec Ali Bongo et mal à l'aise avec Félix Tshisekedi, le président congolais Denis Sassou N'Guesso resserre ses liens avec son homologue rwandais Paul Kagame. Plusieurs émissaires font le lien entre les deux hommes.
Patron de la société de gardiennage Sécurité 2000, le beau-fils du général Sadek Aït Mesbah, Samy Boudjema, s'impose peu à peu comme fournisseur de matériels électroniques pour les douanes et la police nationale.
Le patron de Sonatrach, Toufik Hakkar, poursuit la mise à l'écart de la plupart de ses collaborateurs, tout en faisant un pont d'or à son prédécesseur Rachid Hachichi. Celui-ci s'est vu proposer la direction de la filiale de commercialisation du gaz en Suisse.
Le président de la Cour suprême David Maraga prendra sa retraite en décembre prochain. Son remplacement attire les convoitises, à deux ans de l'élection présidentielle.
C'est en faisant référence à un procès en cours contre le géant minier brésilien Vale que les actionnaires de Sibanye-Stillwater arguent du bien-fondé de leur procédure devant la justice américaine. Dans celle-ci, ils demandent à être indemnisés de pertes en bourse qu'ils imputent à des incidents mortels sur les mines d'or du groupe sud-africain.
Derrière Cimenfort, nouveau venu de l'exploration des phosphates angolais, se trouve le groupe Genea Angola, appartenant à la famille Ang. Ce clan brésilien d'origine chinoise a fait ses armes dans la promotion immobilière au sein des banlieues de São Paulo et de Luanda.