Créancier du Tchad et du Congo, le géant du négoce pétrolier Glencore est confronté à deux situations très différentes. Au Tchad, qui s'est placé sous l'égide du "cadre commun" pour le traitement de la dette du G20, il doit négocier sur un pied d'égalité avec les autres créanciers.
La major anglo-néerlandaise Shell multiplie les projets d'exploration et de développement au sud de l'équateur (Namibie, Afrique du Sud, Sao Tomé-et-Principe, Tanzanie). Dans le même temps, elle a engagé un abandon progressif de son pré carré ouest-africain.
La filiale de Monaco Resources opérant une mine de bauxite en Guinée, la Société des bauxites de Guinée, a décidé de se séparer de sa directrice générale quelques jours avant le coup d'Etat qui a renversé Alpha Condé.
Pour éviter une rupture dans la chaîne d'approvisionnement en essence après le départ d'Addax, Nouakchott prévoit de faire appel à d'autres traders étrangers. De son côté, le titulaire du contrat dément et affirme que son contrat court toujours.
Lors d'un entretien avec le chef d'Etat Teodoro Obiang Nguema, le milliardaire nigérian Arthur Eze a pu obtenir que ses blocs en Guinée équatoriale ne lui soient pas retirés, malgré l'absence d'investissements significatifs.
Si les cadres du régime d'Alpha Condé se sont montrés ouverts à coopérer avec les putschistes qui ont renversé le chef de l'Etat guinéen, plusieurs parmi eux, notamment au sein du ministère de la défense, vont bien au-delà et œuvrent déjà pour le comité militaire au pouvoir.
Alerte publiée le 07/09/21 à 8h15 - Le président ivoirien Alassane Ouattara s'est longuement entretenu par téléphone le 6 septembre avec le chef de la junte Mamadi Doumbouya, qui a renversé la veille le Guinéen Alpha Condé.
Exécrables, les relations entre N'Djamena et le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, fragilisent la marge d'action de l'organisation dans la gestion du dossier tchadien. Alors que plusieurs points controversés de la charte censée réguler les dix-huit mois de transition n'ont toujours pas été amendé, des initiatives sont actuellement à l'étude pour resserrer la pression sur la junte.
Le parti présidentiel a lancé sa mue, depuis le 7 août, en renouvelant les directions de ses sections locales. Dans cette première étape de la transition politique de l'après Biya, le principal obstacle du parti reste le contrôle des lointaines régions du Septentrion, principales pourvoyeuses de voix.
Le parti islamiste Ennahda tente de prendre ses distances avec un contrat de lobbying signé, depuis Londres, avec le géant américain BCW, qui a provoqué l'ouverture d'une enquête judiciaire en Tunisie. Tous les signes pointent pourtant vers l'implication directe du parti.
La visite du premier ministre Abdelhamid Dabaiba à Amman lui a permis d'obtenir plusieurs avancées. Un canal de discussion y a été ouvert avec le maréchal Haftar et la question du règlement de la dette envers les hôpitaux du royaume est relancée.
Peter Lürssen, le très actif directeur du chantier naval allemand, s'apprête à proposer l'implantation d'infrastructures non loin de Suez, pour produire localement des navires militaires et civils, et s'installer ainsi durablement au cœur du marché égyptien.
L'Etat ougandais a expulsé les artisans miniers de la mine d'or de Kisita pour redonner le site à la société émiratie qui l'exploitait jusqu'à l'an dernier, Horizon Energy. De quoi rassurer les investisseurs, mais aussi tâcher de préserver ses relations avec le Rwanda voisin.
Clé de voûte de la lutte contre la corruption menée à grands frais par Uhuru Kenyatta, le procureur général Noordin Haji refuse de traiter les dossiers concernant des politiciens que lui envoie la commission anti-corruption dirigée par Twalib Mbarak.