La puissance financière et symbolique des anciennes familles présidentielles préoccupe William Ruto, qui cherche à les affaiblir sur plusieurs plans. Les héritiers et leaders politiques, d'Uhuru Kenyatta à, surtout, Gideon Moi, se retrouvent dans le viseur du chef de l'Etat.
Spécialiste en matériel de sécurité, la société chinoise Nuctech veut s'implanter au Niger en équipant les postes-frontières des douanes. Réputée proche de Pékin et du complexe militaire chinois, elle suscite cependant des inquiétudes liées à des soupçons d'espionnage et de corruption.
Le gouvernement comme les opérateurs affirment être à l'origine de la décision de mettre fin aux négociations entamées il y a plus de deux ans pour l'acquisition de nouveaux blocs dans l'offshore ghanéen. En arrière-plan de cette cacophonie, un secteur pétrolier sinistré.
Dauphin du pouvoir, le vice-président Teodorin Obiang Nguema manœuvre pour écarter son demi-frère, Gabriel Obiang Lima, favori des investisseurs pétroliers. Lors du dernier remaniement, celui-ci a hérité du portefeuille de la diversification économique. Un ministère qui a tout d'une impasse politique, tant la mission semble illusoire.
Maintes fois reportées, les élections municipales et régionales, qui n'ont pas été organisées depuis quarante ans, devraient se tenir au mois de juillet. Mais leur financement est loin d'être bouclé. Les bailleurs internationaux rechignent à soutenir le scrutin.
La situation dans l'est de la RDC a été longuement évoquée lors de l'appel du secrétaire d'Etat américain Antony Blinken au président kenyan William Ruto.
L'Algérie et le Maroc sont au coude-à-coude dans la dernière ligne droite pour l'attribution de la Coupe d'Afrique des nations 2025. Si le premier a organisé la CAN en 1990, le second l'a, pour sa part, accueillie en 1988.
Après dix mois d'interdiction d'exportation, le groupe algérien Cevital s'est mobilisé pour envoyer sa première cargaison de sucre vers la Mauritanie
En amont du sommet des chefs d'Etat de l'institution panafricaine, qui doit s'ouvrir le 15 février à Addis-Abeba, un représentant soudanais des affaires étrangères s'est activé pour obtenir une révision de la suspension du Soudan.
Pour les nouveaux actionnaires indiens de la gigantesque mine de charbon de Moatize, rachetée fin 2021 au brésilien Vale, le mot d'ordre est la réduction des coûts à outrance. Principales cibles : les sous-traitants et le personnel.
Le président des Comores, Azali Assoumani, bientôt à la tête de l'institution panafricaine, risque de voir sa marge de manœuvre politique "inspirée" par les traditionnels pays amis de l'archipel. Le Rwanda et le Maroc, soucieux d'apporter leur aide, pourraient en profiter pour jouer leur partition.
