Le gouvernement soudanais procède à des réorganisations et nominations ultra-stratégiques dans le secteur minier pour reprendre le contrôle des revenus issus de l'or, longtemps aux mains des militaires affidés à l'ex-président Omar el-Béchir et des groupes rebelles.
Après six mois d'efforts pour vendre ses filiales ouest-africaines (Mali, Burkina Faso et Guinée) en un seul bloc, la BNP commence à envisager de céder ses banques par appartements.
Ocean Marine Solutions (OMS), détenu par un proche de l'ex-président Goodluck Jonathan, continue d'assurer des missions de surveillance anti-piraterie au large de Lagos, malgré la décision du gouvernement de mettre fin à son contrat en février.
L'Etat nigérian se lance enfin - mais au pire moment - dans la vente des gisements dont les majors ne veulent plus.
La banque privée CFG Bank d'Adil Douiri traverse une période de turbulences. La prise de participation de RCAR s'apparente à un sauvetage du groupe, miné par l'échec de sa reconversion en banque universelle hybride. Elle explique le retrait de la directrice Souad Benbachir de son siège d'administratrice de la banque.
Loin du front militaire, le ministre de l'intérieur, le misrati Fathi Bachagha, a entrepris de réorganiser l'appareil sécuritaire. Mais il se heurte aux Frères musulmans qui veulent imposer Khaled al-Sharif pour remplacer le patron des services de renseignements Abdulkader al-Tuhami, décédé le 9 mai.
Encore peu présent sur le continent malgré sa taille, le géant français de l'énergie Engie tente une percée sur le marché kenyan.
Ismaïl Omar Guelleh se demande à quoi ont servi les fonds destinés au soutien alimentaire des malades du Covid-19, décaissés à la demande du premier ministre, Abdoulkader Kamil, et de son chargé de la santé, Mohamed Warsama Dirieh.
Propulsée à la tête de Debswana en 2019 après le décès de son prédécesseur, Lynette Armstrong doit depuis assurer la gestion intérimaire de cette société, principal producteur de diamants du Botswana. Elle met surtout ses réseaux à profit à l'heure où se jouent le choix d'un DG définitif ainsi que la renégociation du contrat sur la vente des diamants de la société entre ses deux actionnaires, l'Etat botswanais et De Beers.
